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TOURBIÈRE DE JOHNVILLE

Conservation

Restauration

 

Conservation

 

Les milieux humides sont reconnus pour leurs fonctions écologiques importantes qui procurent de nombreux biens et services écologiques à la société. Qu’il s’agisse d’étangs, de marais, de marécages ou de tourbières, ces écosystèmes sont toutefois vulnérables aux activités humaines. En Estrie, la tourbière de Johnville est un milieu humide d’importance qui n’échappe pas aux pressions et aux perturbations causées par les activités humaines limitrophes.

 

NCE a déjà réalisé plusieurs actions de conservation dans la tourbière et sa zone tampon au cours des dernières années,  soit l’acquisition de 44 ha et la signature d’une servitude de conservation sur 172 ha. Afin de poursuivre cette démarche, NCE a entamé en 2011 un projet de conservation volontaire visant à poursuivre la protection de la tourbière de Johnville dans sa zone tampon. La démarche comportait deux volets : l’élaboration d’un plan de conservation global de la tourbière de Johnville et du bassin versant du ruisseau Racey et la démarche de conservation volontaire visant les propriétaires de terres privées limitrophes au Parc écoforestier de Johnville. Plus spécifiquement, le plan de conservation visait à décrire le territoire du bassin versant en ciblant particulièrement la tourbière de Johnville. De plus, les milieux naturels d’intérêt à préserver ont été identifiés et les actions de conservation ont été priorisées pour orienter et guider les actions de conservation de NCE au cours des prochaines années.

 

Par ailleurs, NCE a réalisé durant ce projet des évaluations écologiques sommaires et la cartographie de propriétés ciblées et a rencontré les propriétaires limitrophes pour les informer sur les éléments d’intérêt écologique de leur propriété et sur les modalités de conservation à respecter pour assurer le maintien de leur intégrité. Déjà, un propriétaire s’est engagé à conserver les milieux naturels de sa propriété et des négociations ont été entamés auprès de deux autres propriétaires afin d’en arriver à des ententes légales de conservation.

 

Ce projet de conservation volontaire de la tourbière de Johnville a été rendu possible grâce au soutien financier du ministère du Développement durable, de l’Environnement, de la Faune et des Parcs, de la Fondation de la faune du Québec et de la Fondation EJLB.

 

 

 

Restauration

 

La tourbière de Johnville compte parmi les dernières tourbières ouvertes de la région de l’Estrie qui aient été préservées des impacts des activités humaines. Pour cette raison, elle possède une grande valeur pour la conservation. Cependant, la partie Est de la tourbière a subi de fortes perturbations dans le passé, d’abord par le drainage et l’extraction de tourbe, il y a un peu plus de 20 ans, puis, plus récemment, par une intensification du drainage et la préparation du terrain à des fins agricoles. Ces perturbations ont non seulement modifié profondément la composition floristique et l’écologie de la tourbière dans la partie perturbée, mais ils continuent d’avoir des impacts sur le reste de l’écosystème. C’est pour cette raison que Nature Cantons-de-l’Est a entrepris différents projets visant à évaluer le potentiel de restauration écologique, à planifier cette restauration et finalement à la réaliser sur le terrain.

 

La restauration écologique est un ensemble de travaux de diverses natures qui vise à remettre un écosystème dans un état jugé satisfaisant, en fonction d’objectifs fixés dès le début du projet et basés sur des connaissances scientifiques. Pour la tourbière de Johnville, il a été établi dans le plan de restauration (2011) que les objectifs seraient de reconstituer la végétation typique des tourbières, de rétablir la fixation de matière organique sous forme de tourbe et finalement de restaurer ou de créer des habitats propices pour la faune des tourbières, en particulier l’herpétofaune et la sauvagine. Pour y arriver, les moyens suivants ont été retenus :

 

  • Rétablir un niveau d’eau normal pour les tourbières en bloquant les canaux de drainage.
  • Couper tous les arbres et arbustes pour limiter la production de litière et favoriser les espèces de plantes typiques des tourbières.
  • Effectuer un suivi de la qualité de l’eau et des changements dans la végétation et la faune.

 

Déjà, NCE a établi au cours de l’été 2013 les paramètres écologiques de référence qui lui permettront, en collaboration avec l’Université de Sherbrooke et l’Université Bishop’s, de réaliser le suivi des résultats. Les travaux proprement dits s’échelonneront quant à eux de janvier à octobre 2014.

 

Il s’agit du premier projet de restauration écologique d’une tourbière réalisé en Estrie, ce qui pourra constituer une vitrine pour d’autres initiatives semblables, mais aussi et surtout  fournira un laboratoire naturel de grand intérêt pour les chercheurs.

 

Ce projet de restauration est réalisé avec l’appui financier du gouvernement du Canada, agissant par l'entremise du ministère fédéral de l'Environnement, ainsi que celui de la Conférence régionale des élus de l’Estrie (Fonds de développement régional) et de la Fondation de la faune du Québec.



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